Plus jamais ça ! En voilà un aveu d’échec !
Le temps nous donne raison, au sujet de ce qui n’est qu’une insidieuse opération de règlements de comptes que l’on a voulu présenter en exercice de reddition des comptes.
On ne va pas désigner des lieux communs en rappelant que la corruption n’a jamais occupé une aussi grande place dans la société, près de 12 ans après l’avènement de la Seconde alternance démocratique. Il coule de source qu’un seul homme était visé : Karim Wade. C’est une Lapalissade, le but de la manœuvre était uniquement d’empêcher le Parti démocratique sénégalais de revenir au pouvoir en 2019.
Arrivé au pouvoir en mars 2012, Macky Sall a réactivé la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui a été créée au lendemain de l’accession de Abdou Diouf à la magistrature suprême en 1981 pour, selon d’aucuns, déshengoriser le Ps, en exerçant un effroi sur ses potentiels concurrents ou détracteurs. Abdou Diouf savait que c’était une cour qui a été juste conçue pour régler des comptes avec ceux que l’on appelait les « Barons du Ps », à l’époque et qui pouvaient lui ravir la vedette, compte tenu de leur légitimité historique au sein du parti senghorien.
Dès le début, Macky Sall, qui parait de vertus Me Abdoulaye Wade, en le comparant à Napoléon, s’est dit qu’il ne pourra jamais concurrencer le pape du Sopi sur le terrain des réalisations, sur le terrain des acquis démocratiques, sur le terrain de la diplomatie…Bref, à tous les niveaux où se mesure l’efficacité de l’action présidentielle il ne pouvait imaginer dépasser le pape du Sopi.
C’est ainsi qu’il a jugé plus facile de faire emprisonner Karim Wade, le bras de son père, lorsqu’il était question de porter les réalisations grandioses, futuristes, qui ont profondément changé le visage du Sénégal.
Grâce à son sens des relations internationales, Karim Wade, avec son équipe composée de Sénégalais expérimentés et patriotes, a réussi à mobiliser les fonds pour la tenue du Sommet de l’Organisation de la conférence islamiques qui connut un succès planétaire.
Nommé ministre de l’Energie, en remplacement de Samuel Sarr, M. Wade a réussi à faire disparaitre les coupures intempestives d’électricité en quelques mois. Grâce au Plan Takaal, les coupures n’existaient presque plus lorsque le président Abdoulaye Wade quittait le pouvoir en avril 2012.
Dans le domaine des Transports et dans celui des Infrastructures, c’est toujours Karim Wade l’ingénieur financier qui pose de grands bonds en avant « VERS LE SOMMET ».
Aujourd’hui, la boucle est bouclée. Macky Sall a failli et doit réparer ses torts à l’encontre de Karim Wade qu’il a traqué parmi plus d’une vingtaine de personne pour l’humilier, le faire emprisonner pendant 3 ans et demi et enfin l’exiler.
Nous réclamons justice ! Karim Wade doit être lavé à grande eau pour la postérité et le droit à la vérité.
Aicha Gueye PDS Suisse