Wade : un président voué aux gémonies, mais réhabilité avec le temps
Après l’élection présidentielle de 2007, une gigantesque campagne de diabolisation, de dénigrement, de manipulation…. était menée par l’opposition d’alors contre la personnalité politique la plus importante, la plus emblématique de notre pays en l’occurrence son Excellence maître Abdoulaye Wade. Cette opposition était parrainée par des lobbies étrangers dont les intérêts ne cadraient plus avec la vision prometteuse et futuriste de développement de ce grand maître. Dans cette campagne de diabolisation, cette opposition-lá avec ses alliés étrangers, a mis à contribution de grands noms de la presse sénégalaise ( appelés dames de compagnie par Idrissa Seck) des rappeurs mal inspirés et une star interplanétaire dont l’influence dépasse nos frontières. Le motif servi dans cette hideuse campagne était l’illégalité de la 3ème candidature de Wade. Mais selon feu Ousmane Tanor DIENG, Wade avait légalement droit à cette candidature ; une confidence de Dias-fils.
Pourquoi alors pousser l’irresponsabilité jusqu’à mettre le pays à feu et à sang en ce moment-là?
Aujourd’hui, au regard de ce qui se passe chez nous, tout ce beau monde doit présenter des excuses et au peuple sénégalais et au président Wade, ceci pour l’histoire. En effet les solides fondements sur lesquels est assis notre pays sont en train de se désagréger du fait de l’incompétence notoire et l’inintelligence remarquable des tenants actuels du pouvoir mais aussi de l’irresponsabilité d’une frange de l’opposition peu tolérante qui intoxique le débat public.
Des jeunes inconscients, endoctrinés et manipulés à cause d’un avenir incertain passent leur temps à jeter l’anathème sur nos chefs religieux qui sont de vrais soupapes de sûreté de la société. Cette situation délétère est la suite logique des décisions injustes prises dans l’euphorie lors des premières années de ce régime.
Avec des accusations farfelues, le Sénégal a énormément perdu, dans cette expression impertinente de Traque des biens mal acquis. Perte de temps, d’argent, de prestige, de crédibilité… Le jeu n’en valait pas la chandelle. Le seul qui a tiré bénéfice de cet imbroglio judiciaire est le chef de l’Apr; car il a rempilé sans coup férir en 2019, en disqualifiant son principal challenger.
Toute cette musique énervante avait été réalisée à l’instigation tordue d’un piètre arrangeur: Madame Aminata Toure, alors garde des Sceaux. Son seul objectif dans cette mafieuse affaire était de se donner une personnalité politique d’envergure, se procurer le charisme d’une Margaret Thatcher ou Angela Merkel. Hélas pour elle ! Depuis lors sa carrière politique s’écrit en pointillés. Et qu’elle continue ainsi! Car notre pays n’éprouve aucun besoin d’avoir une personne aussi dangereuse que dissimulatrice avec ses méthodes fascistes, une véritable fouteuse de désordre.
Macky Sall devait prêter une oreille attentive à feu Alioune Badara Cissé ( paix à son âme) quant au traitement qu’il devait réserver à son bienfaiteur, à celui qui lui a tendu la perche, à celui qui a parachevé sa formation politique, en l’occurrence le très généreux Abdoulaye Wade. Il ne peut pas réparer tous les préjudices infligés à cette icône politique, mais le minimum qu’il doit faire toute suite et maintenant, sans calcul, sans arrière-pensée est de lui ramener son unique fils exilé arbitrairement.
Qu’il lui présente ses excuses et celles de la nation! Sinon…..
Serigne Mahmadane Mboup ( Touba)