Ousmane Sonko dément: « Le dossier médical brandi exhibé par le Procureur général n’est pas le mien »
Ousmane Sonko a démonté les révélations du procureur sur son dossier médical. Selon le leader de Pastef, qui dit entretenir des relations très fraternelles avec le magistrat Ibrahima Bakhoum, a indiqué que le dossier qu’il a évoqué durant son point de presse, n’est pas le sien.
« Je ne sais pas de quel dossier médical a parlé le Procureur général ce mardi, mais il ne s’agit pas du mien. Mon dossier médical, je l’ai verrouillé depuis longtemps parce que je sais qu’on a affaire à un État voyou qui n’a rien à cirer des lois et du respect des droits des citoyens. Quand ils ont fait une inquisition à la clinique, ils n’ont trouvé qu’on dossier lié l’hôtellerie qui atteste que j’ai séjourné là-bas. Mais mon dossier médical est ici avec moi (il brandit une chemise kaki contenant des papiers devant la caméra) », a indiqué Sonko.
Le leader de Pastef a également réaffirmé qu’il a été victime d’une tentative d’assassinat de la part des éléments de la BIP qui l’ont aspergé d’un produit toxique. Et que si le Procureur général voulait une enquête sérieuse, il serait la première personne à être entendue. Puisque c’est lui le principal concerné. Ousmane Sonko a rappelé les liens de confiance qui le lié au dénommé Yarga Sy, arrêté depuis plusieurs jours et cité par le Procureur général comme étant celui qui a versé un liquide inconnu sur lui. Le leader de Pastef disculpe totalement le sieur Sy.
Nous allons manifester les 29, 30 mars et le 03 avril
Ousmane Sonko a appelé les Sénégalais à sortir demain mercredi et après-demain jeudi, exercer leur droit constitutionnel de manifester pacifiquement, malgré l’interdiction du préfet de Dakar.
Il a également indiqué que la marche prévue le 03 avril par la coalition Yewwi Askan Wi n’entrave en rien la célébration de la fête de l’Indépendance le lendemain 04 avril. Il a réaffirmé sa confiance en l’armée nationale avant d’annoncer que l’objectif de Macky Sall est de sortir un gros arsenal lors du défilé pour intimider les Sénégalais et les dissuader de manifester.